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Voici des textes descriptifs écrits par des élèves de 5e secondaire.
Pauses littéraires
Neige, glace, froid
Neige, glace, froid. Sur la montagne où je me trouve, le vent chatouille mes oreilles. C'est le vent glacial, aussi glacial que la neige qui, tel un drap blanc, recouvre la nature sauvage. Là haut, on peut trouver toute une végétation en un silence profond, endormie par le froid sans pitié du nord. Le soleil, comme un spectateur, voit ses rayons étincelants réfléchis par la neige recouvrant la forêt. Les sapins verts, au loin, se dressent majestueusement et jalousent les plantes étouffées par la neige. Leur grandeur peut-être perçue à des kilomètres.
Après être descendue de la montagne, le bruit faible d'un courant d'eau chuchote à mon oreille. Une onde bleutée coule calmement autour de la forêt. L'eau claire me permet de percevoir toutes sortes d'espèces de poissons et des roches de toutes tailles. Plus loin, un oiseau blanc flottant sur l'eau s'envole soudainement vers un arbre non loin de la rivière afin de rejoindre son nid douillet. Une odeur de bois s'installe peu à peu dans mes narines.
En effet, de l'autre côté de la rivière, un chalet en bois de sapin règne sur les lieux. Entouré de sapins et de buissons, ce bâtiment chaleureux me fait ressentir de la joie et de la chaleur. Le toit noir est débarrassé de toute la neige qui s'y trouvait. Juste à côté, une petite cabane se tient là debout, elle sert sûrement à protéger des matériaux et du bois. De la fumée s'échappe de la cheminée du chalet et laisse tomber des cendres. Il commence à se faire tard. Le soleil cédera bientôt sa place à la nuit. Le bleu clair se transforme en quelques minutes en orange rosé, plongeant bientôt la forêt dans l'ombre et ne laissant seulement que la lune et des magnifiques aurores boréales surveiller la forêt.
Sofia (5e secondaire, École Georges-Vanier)
Le sentier de la forêt
Le sentier était particulier. Les dalles de pierres parfaitement alignées menaient à une forêt presqu'enchantée. Entre les fissures de ce casse-tête, on pouvait voir quelques petites plantes vertes sortir. De la mousse aussi douce que du coton commençait à recouvrir les dalles de pierres. Celles-ci étaient de toutes sortes de formes, de grandeurs et de reliefs. En se rapprochant de la magnifique forêt, l'automne était là qui avait recouvert le chemin de pierres de feuilles aux teintes rouges, orange et brunes. Le chemin se fondait comme un tapis de lave parcourant cette forêt aux couleurs vives.
Cette forêt laissait les promeneurs du chemin sans voix. La végétation était au rendez-vous. En ce temps frais, les bouleaux, les chênes, les sapins et les érables purifiaient l'air ambiant. Sous les coups de vent, les feuilles aux couleur de feu tombaient des arbres pour se déposer sur le sol. Quelques arbres morts servaient d'habitats aux petits animaux de la forêt. Autour des troncs d'arbres, de jolis arbustes avaient fait mûrir leurs fruits qui étaient désormais prêts à être mangés.
En ces temps frisquets, les animaux terminaient leurs réserves pour l'hiver. On pouvait voir des hiboux gris sur les branches des arbres et des écureuils obèses qui jouaient à la tague. Un peu plus loin, des renards au pelage cuivré se promenaient tranquillement sur les sentiers et des chevreuils mangeaient les fruits des arbustes. Le chant des oiseaux était mélodieux et apaisant. Quelques tamias couraient sur le chantier de la forêt. Ils donnaient une ambiance enfantine et magique au lieu. C'était un chemin particulier menant à une forêt presqu'enchantée.
Luciane (5e secondaire, École Georges-Vanier)
Étendue glaciale
Je me trouve au milieu de ces plaines enneigées, là où le froid règne et impose sa loi. Tout est blanc, la neige recouvre à peu près tout. Sur ce géant tapis blanc, il y a des traces de pas, de nombreuses traces d'animaux qui sont passés par ici. Il y a très peu de végétation. Je vois quelques sapins et quelques arbustes. Il y a aussi beaucoup de vent. Son sifflement résonne dans toute la plaine. Sa puissance se fait sentir par ce son constant, qui devient effrayant à la longue.
C'est une belle journée ensoleillée, et pourtant, la température est glaciale. C'est comme si le soleil devenait spectateur de ce paysage. Comme s'il regardait tout, mais ne faisait rien. Sa lumière réfléchie par la neige devient agressive pour les yeux. Malgré cela, j'arrive à apercevoir une rivière plus loin. Bizarrement, l'eau ne bouge pas. Sa surface est complètement glacée et elle n'émet aucun son. Elle semble morte, tuée par ce froid hostile.
Je me déplace en direction de ce cours d'eau et une bête gigantesque apparaît à une centaine de mètres de moi. C'est un orignal. Il regarde les alentours en restant immobile. Heureusement qu'il ne m'a pas vu venir. Ses grands bois majestueux ajoutent de l'immensité à sa taille déjà impressionnante. Sa fourrure brunâtre semble le protéger facilement du vent glacial. Tout d'un coup, l'animal se met à marcher doucement et s'en va. Je le regarde s'éloigner et je contemple sa beauté et la beauté de ce paysage nordique.
Nazim (5e secondaire, École Georges-Vanier)