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Voici des poèmes écrits par des élèves de 5e secondaire.
Nouveauté
L'envie de vouloir ressentir quelque chose de nouveau
me submerge
Comme la mer engloutissant la berge
Un nouveau jour approche
Et je suis prête à l'accueillir avec force
Jeanne (École Georges-Vanier, 2024)
Le jardin de l'amour
Dans le jardin de l'amour, les fleurs éclosent
Les couleurs vives dansent sous le ciel bleu.
Nos coeurs battent à l'unisson, mis dans la passion,
Chaque regard échangé brûle comme une flamme.
Les mots doux se murmurent, caressant nos âmes,
L'amour éclate en mille étoiles dans notre univers.
Sous la lueur de la pleine lune, nous nous promettons pour toujours.
Darrius (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2024
L'âme tient-elle?
De revenir après avoir été tranché
Une âme tient bon, on s'effare à l'espérer
Mais douce misère sur laquelle gambadent au loin
les rêves et les destins hachurés
Une once de force serait-elle essentielle
ou même assez pour faire pousser des mots
et des symboles qui nous feront voler.
Elliot (École Georges-Vanier, 2024)
Harmonie céleste
Dans le silence doux de la nuit étoilée,
La musique s'élève, un murmure céleste,
Symphonie mystique, éternelle, proteste
Contre l'oubli, la beauté souvent voilée.
Ses notes dansent comme les feux follets,
Éveillent les rêves et l'immortalité,
L'écho des chants révèlent la spiritualité
De la nature, son souffle insensé.
Enchevêtrement exquis d'harmonies envoûtantes,
La passion, libérant les amants
Des chaînes du temps, vers des horizons ardents.
Laissez-vous emporter par cette symphonie enchantée,
Où liberté et espoir se mêlent en parfaite unité,
Dans le vaste royaume de l'amour sacré.
Darrius (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2024
Lettre à un endeuillé
Un juste fautif et un homme allongé meurt
Le son de sa voix qui résonne tel l'écho
Autrefois ton être cher, ta muse et ton eau
Que toutes tes peines soient assouvies dans ton coeur.
Trouve la paix et la présence d'une peur
Noyade d'une peine dans des tonneaux
La nuit mènera à ta perte, ton fardeau
Il ne faut trainer trop, reviens à ta demeure,
Logé sous un toit sans aucune fondation
Tant que la lune scintille, ce sera long
Renais de ces cendre, tu es encore en vie.
Pardonne la mort mais n'oublie jamais la fin
Car aucun magicien ou sorcier ou devin
Ne te rendra cet être d'un ultime pari.
Elliot (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2024
L’amour que j’ai pour toi
L’amour à feu doux
Ou à feu fort
Je ressens pour toi
Ce que tu ressens pour moi
Les étoiles dans les cieux
Que je vois dans tes yeux
Tu me fais rougir
Comme les rouges d’un volcan
Kessya (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2022
L'hiver
Janvier, un mois boréal et rigoureux
Se faufile dans les splendides randonnées
Illumine grandiosement la soirée
En haut de la montagne sous ce ciel brumeux.
Dans la profondeur des bois, mon voisin frileux,
Faible comme un tissu de soie, ses mains gelées,
S'approchant de la vieille cheminée chauffée,
Les grands yeux bleus s'intéressant aux temps nuageux.
Et bien que les vitres soient couvertes de glace,
Heureusement que, oui, je connais une place
Qui nous ouvrira grand le coeur, afin de rire.
Bientôt les flocons danseront avec le vent
Nuit glaciale frigorifiant êtres vivants,
Finissant cette saison avec un sourire.
Mae (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2021
Si tu étais au niveau de ma folie
Tu jetterais tes bijoux,
tu vendrais tous tes bracelets
Et tu dormirais dans mes yeux
Elias (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2022
La terre
Une toile de terre humide et chaude
de ses pores émane un écran odorant
dont l'odeur appartient à un jour de printemps
Terre qui nourrit des êtres aux couleurs d'émeraude
Du grand conifère à la plus petite mousse
tous vivent dans la plus paisible harmonie
tous sont synchronisés sur la même énergie
d'une grande boule de flammes aux couleurs rousses
Les orages les tornades les vents puissants
ne suffisent pour les mettre à feu et à sang
car leurs liens sont ancrés au coeur de notre globe
Tel un phénix déchu qui renaît de ses cendres
telle une force lente mais incessante
la nature restera le seigneur du monde.
Maxime (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2022
Mène-moi à toi
Quelque part dans le monde, je sais que tu es là
Entends ma voix et dis-moi par où te chercher,
Amène-moi à tes pieds comme un vent d'été
En sentant ton odeur, mon coeur t'appartiendra.
Tu es aussi belle qu'un pétale de magnolia
Je t'aime avant même de t'avoir rencontrée
Je n'attends plus qu'une seule chose; c'est de te trouver,
Ce sentiment, apporte-le et donne-le moi.
Si je savais où tu es présentement,
Nulle tempête ne pourrait ralentir mon élan,
Nul mot ne pourrait briser la force de mes ailes.
Ne vis pas tant que je ne tiendrai ta main,
Mon seul espoir est de te rencontrer demain.
Viens, montre-moi comment glisser sur l'arc-en-ciel.
Nellie (École Georges-Vanier,2021)
La pauvreté
Faisant régner le mal ainsi que la souffrance
Elle détruit au passage joie et santé
Naître avec rien et malgré tout s'en contenter
Souffrir dans la plus grande des indifférences
Faisant régner le mal ainsi que la souffrance
S'imprégnant dans leur âmes et personnalités
Leur richesse est pourtant dans leur humanité
Victimes de l'égoïsme et de l'ignorance
Trouver une joie dans un océan de peine
Donner de l'amour dans cet océan de haine
Ils n'ont rien dans les poches, mais tout dans le coeur
Se battant contre ce monde qui leur en veut
Contre une dure misère qui les rend vieux
Prouvant que ces billets ne font pas le bonheur
Nazim (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2021
Une vraie amitié
Heureux l'homme comblé qui possède un ami,
De ceux prêts à mourir pour vous porter secours,
Offrant ce sentiment si proche de l'amour,
Présent au fond du coeur et donné pour la vie.
L'amitié parfois plus forte que la mort,
Prolongeant le destin avec le souvenir,
Faisant des années, et prête à resurgir,
À qui veut l'adopter, la lier à son sort.
J'ai eu un jour la chance de trouver l'âme soeur,
Au détour, où se croisaient mes peurs,
Depuis ses maux, je ressens ce qui me tourmente.
S'ils pleurent, je pleure, s'ils rient, je ris,
Je viens de les citer, je sais qu'ils ont souri
L'amitié ne se conjugue pas au passé, mais au présent.
Raphaël (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2024
Le corbeau
La voix harmonieuse du canari,
la mienne, disgracieuse,
ses plumes pigmentées de couleur ambrée
les miennes, sombres et fumées
la jalousie que je ne peux réduire,
je n'ai pas de choix
je suis ce que je suis,
un corbeau vivant sa vie.
Mae (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2021
Le sens de la vie
Seul, dans les champs, l'homme pleure dans la noirceur.
La nuit, il pense à sa survie dans ce monde aigri,
Travaille sans relâche, mais à quel prix,
Peut-on vivre dans ce monde plein de frayeur.
On peut aussi le contempler dans les nuages,
Les oiseaux du ciel ou même le temps passé,
Le passé, ces souvenirs, ne pas oublier,
Écrire le futur, une nouvelle page.
Je vois plein de gens sans cesse se rabaisser,
On a tous le même sang, on est tous humains,
Malgré toutes nos différences ou nos pensées.
La corruption et même les douleurs du monde,
Tous ces gens qui souffrent trop ou même qui tombent,
Il faut régler ça, ça ne sera pas aisé.
Feussi (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2021
L'abysse noire
Avant, j'étais dans un gouffre profond.
Je ne voyais que l'obscurité malsaine,
que les monstres cachés au plus profond des abysses.
Le froid et la peur m'avaient paralysée.
Malgré les efforts de tous, je restais coincée,
jusqu'à ce que je réalise que je pouvais bouger.
Du bout de mes doigts j'ai choisi de prendre ta main
...Et je ne l'ai jamais regretté.
Nellie (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2021
Le monde change
Ce fut un temps charmant, bien qu'il soit révolu,
Un temps où les enfants toujours jouaient dehors,
Chacun était heureux et ça valait de l'or,
Des souvenirs gracieux qui ne seront perdus.
Maintenant, la misère, oh qui l'aurait prévu,
Bien qu'il n'y ait plus guerre, nous n'aimons ce décor.
En plus des rues désertes, il y a plein de morts,
Dans ce monde en alerte, amour est défendu.
C'est avec du recul qu'on voit vraiment le monde,
Surtout dans ces temps sombres où passent les secondes,
Accrochez-vous et souhaitons que ça n'empire.
Soyez ceux qui fabulent et trouvez votre enfant,
Celui qui aisément vous rendra souriant,
Vivez dans le présent, mais visez l'avenir!
Lucas (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2021
Le printemps
Je marche dans un champ
au gré du vent
Je cueille une fleur et la tiens au niveau de mon coeur
Je la tends à Vincent au visage de bonheur
Il la montre à Marie, qui lui a souri
Le vent l'échevela par une journée de pluie
Charlotte (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2022
Dès le premier regard, j'ai su que c'était toi,
Nos yeux se sont croisés ce jour-là et jusqu'au bout
À chaque baiser, je t'aime plus, mon bijou,
Depuis le début, ton coeur est tout à moi.
Mais au fur et à mesure, tout s'est détruit,
Plus le temps passait, plus notre amour s'effaçait,
Routine a tout gâché même si on s'aimait,
Cette chose nous a enfoncés dans un puits
La séparation m'a tellement brisée,
Je me sentais malheureusement énervée,
J'ai été trop folle d'y avoir tant cru.
La reconstruction est encore plus dure,
Mais ce qui vient après est tellement plus pur,
Ne plus t'aimer n'est pas que tu es disparu.
Malak (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2021
Un oiseau dans une cage
C'est drôle être la personne qui est toujours là pour les autres
Celle qui est toujours à l'écoute
Celle qui t'aide à te sentir mieux et qui donne des bons conseils.
Mais ce n'est pas drôle, en fait
C'est épuisant.
Je suis un oiseau; un oiseau dans une cage.
Un oiseau que tu visites lorsque tu es triste
Lorsque tu as besoin de distractions
Et quand tu vas mieux, tu le laisses.
Et quand l'oiseau, lui, il va mal?
Quand il désire allonger ses ailes et voler
sortir de sa cage horrible qui l'étrangle et le fait suffoquer
Ah! ben! là!
Soudainement, personne n'est là
Tout le monde t'entend quand ça va bien
Mais lorsque tu souffres
Quand tu as vraiment besoin de te faire entendre,
C'est drôle comment les gens deviennent sourds.
Laeticia (5e secondaire, École Georges-Vanier), 2022