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Se vêtir avec conscience, ce n’est pas sorcier
Partout dans le monde, aux quatre coins du globe, la surconsommation de toutes sortes fait subir de graves conséquences à notre planète. C’est notamment le cas dans le monde de la mode. Ce type de consommation est de plus en plus répandu et il ne cesse de croître. Ce qui me mène à poser la question suivante : est-il possible de se vêtir en toute responsabilité? Je crois que c’est possible si on cherche à s’informer à l’aide des ressources qui sont disponibles et si on change nos habitudes quotidiennes liées à notre façon de nous vêtir.
Pour débuter, il est en effet indéniable qu’on peut affirmer que derrière nos belles paires de jeans neuves se cache un travail qui est souvent sous-payé et surtout très néfaste écologiquement parlant. Toutefois, s’habiller d’une manière responsable n’est pas si compliqué. Les gens sont généralement inconscients de la situation et ils ignorent que leurs beaux habits cachent une histoire loin d’être joyeuse. Il devient donc prioritaire de sensibiliser la population à ce sujet. C’est la mission de Canopée, une organisation qui a pour mission de conscientiser le grand public et de protéger les forêts. Canopée lutte notamment pour qu’il y ait de plus en plus de fabrication de textiles fabriqués à partir de produits agricoles. Même si les organisations de la sorte parviennent à attirer l’attention d’un immense public, il reste le noyau de la mode, le public qui fait tourner ce type d’économie : les jeunes adultes et les adolescents. En ce qui les concerne, les réseaux sociaux peuvent être très utiles. Depuis quelque temps, il y a une expansion de nombreux mouvements visant à ce que nous soyons plus informés sur l’envers du décor de cette industrie qui parait si inoffensive. Partager une information sur les réseaux sociaux, c’est très efficace puisqu’elle risque d’atteindre un très grand nombre d’écrans. Nous en avons eu le parfait exemple avec les manifestations « Black Lives Matter » qui ont principalement été organisées à l’aide des réseaux sociaux.
Deuxièmement, s’informer fait de nous une population particulièrement autonome. Toutefois, s’instruire à ce sujet n’aura aucun effet si on ne se mobilise pas pour changer nos habitudes par la suite. Partout autour de nous, il y a ce qu’on appelle des friperies. Ce sont des magasins qui se spécialisent dans la vente de vêtements déjà utilisés. Puisque ces vêtements sont déjà utilisés, il est très commun de trouver des vêtements de marque à bas prix. Un bien pour un bien! Pierre Legault, directeur de la fripe-prix Renaissance affirme : « Nos magasins sont ouverts à tous ».¹ Dans ce genre de boutique, on y trouve de tout et pour tout le monde.
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Pour conclure, se vêtir tout en étant responsable est possible si on y met les efforts nécessaires pour s’informer et changer nos anciennes habitudes de vie. Gardez l’œil ouvert, car à votre prochaine sortie en ville, vous découvrirez peut-être la Fripe-prix qui vous permettra de faire un pas vers le changement.
Alaa (École Georges-Vanier) 507 mots
¹ Marie ALLARD, « Acheter usagé, de plus en plus populaie », la Presse, 28 mars 2014.