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Une vague de changement

 

Depuis la nuit des temps, l’humanité trouve des moyens de s’habiller. Les hommes des cavernes utilisaient des peaux d’animaux qu’ils cousaient pour se protéger des climats rigoureux. De nos jours, l’univers du textile et de la mode sont bien développés. On peut se poser la question : est-il possible de se vêtir de façon responsable à l’époque dans laquelle nous vivons? Je pense sans aucun doute que nous, êtres humains, sommes capables de nous habiller sans avoir un impact négatif pour l’environnement.

 

Tout d’abord, j’aimerais parler d’un endroit où il est possible d’économiser de l’argent, tout en recyclant! Je veux bien évidemment parler de la friperie. Ce commerce, à mon sens sous-estimé, est un lieu dans lequel on peut acheter une panoplie de vêtements usagés ou de seconde main à un prix minime. Une vraie aubaine! Cette aubaine, nous l’avons bien comprise, car 74% des Québécois ont avoué avoir acheté au moins un produit d’occasion dans leur vie¹. La friperie rime avec recyclage, réutilisation et économie. Ce sont, pour moi, des mots qui offrent une très bonne définition au terme «responsable». Voilà pourquoi je pense que se vêtir en partie ou même totalement dans une friperie est un excellent moyen de participer à faire évoluer la société de consommation dans laquelle nous vivons.

 

En second lieu, un nouveau mouvement fait son apparition au sein des grosses compagnies de textile depuis quelques années : le « slow fashion » ou mode responsable. Aujourd’hui, le monde de la mode joue un très grand rôle dans notre société. C’est pourquoi, selon moi, cette initiative des plus grands de l’industrie de vouloir respecter et surtout de vouloir préserver les principes environnementaux est géniale. Des géants comme Nike ou Adidas ont décidé d’adopter ce virage vert qu’est la mode responsable. Cela porte ses fruits dans les nouvelles entreprises, mais aussi chez les consommateurs. Ce phénomène est appelé l’effet d’entrainement et il est, pour moi, la clé de la réussite pour une vague plus écologique et plus responsable dans le monde du vêtement. Comme l’a dit Antoine Spire, « La consommation est devenue la morale de la société »². Il était donc primordial qu’une prise de conscience mondiale sur notre façon de consommer soit faite. Selon moi, nous allons dans le bon sens.

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En conclusion, le chemin écologique que prennent les entreprises et les consommateurs partout sur la planète dans le but de mieux consommer pour moins polluer est un chemin positif et prometteur pour l’avenir. Je pense qu’aujourd’hui n’importe qui qui s’en donne les moyens peut se vêtir de façon responsable. Si l’on continue dans ce sens, on pourra dire à nos petits-enfants que nous étions des super-héros de l’environnement.

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Simon (École Georges-Vanier) 447 mots

 

¹ Marie ALLARD, « acheter usagé, de plus en plus populaire », La Presse +, 28 mars 2014.

² Antoine SPIRE, « Le Monde de l’éducation , Juillet-août 2001.

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